Remous chez RMC BFM: Vague de départs après le rachat
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Le paysage médiatique français est en pleine effervescence. Suite au rachat du groupe RMC BFM par l’armateur CMA CGM de Rodolphe Saadé, une vague de départs touche les rédactions de BFMTV et RMC. Ce sont plus d'une centaine de journalistes qui ont choisi de quitter le groupe, profitant de la clause de cession, un mécanisme spécifique aux journalistes permettant de partir avec des indemnités en cas de changement de propriétaire.
BFMTV perd des visages emblématiques
Plusieurs figures connues de BFMTV ont déjà fait leurs adieux. Parmi eux, le directeur de la rédaction, Philippe Corbé, ainsi que des présentateurs et journalistes tels qu'Adeline François, Ashley Chevalier, Ronald Guintrange, Cédric Faiche et Nicolas Doze. Ces départs marquent un tournant important pour la chaîne d'information.
RMC également touchée
La radio RMC n'est pas épargnée. Jean Rességuié, un journaliste sportif emblématique après 37 ans de service, a également annoncé son départ. Cette perte est significative pour la station et ses auditeurs.
Quel avenir pour BFM ?
Malgré ces nombreux départs, le nouveau patron de BFM, Fabien Namias, se montre confiant. Il affirme que la chaîne saura surmonter cette période difficile et conserver la confiance du public. Il souligne également que des figures importantes de la chaîne, comme Apolline de Malherbe et Benjamin Duhamel, ont choisi de rester. BFMTV a également recruté de nouveaux talents, dont Marc Fauvelle, ancien matinalier de France Info, et Nicolas P.
Ces mouvements importants au sein de RMC BFM soulèvent des questions sur l'avenir du groupe et sa ligne éditoriale. Seul l'avenir nous dira comment ces changements affecteront la qualité de l'information et la relation avec le public.
La clause de cession, un droit pour les journalistes
- La clause de cession est un droit permettant aux journalistes de quitter un média avec des indemnités en cas de changement de propriétaire.
- Elle est ouverte aux salariés du groupe pendant une période déterminée après le rachat.
- Elle permet aux journalistes de choisir de ne pas travailler pour un nouveau propriétaire avec lequel ils ne partagent pas les mêmes valeurs ou la même vision de l'information.