Triple meurtre d'Escoire: Le fils était-il coupable? Révélations choc!
L'affaire du triple meurtre du château d'Escoire, survenu en Dordogne en 1941, refait surface avec la publication d'un livre explosif. Catherine Girard, fille de Georges Arnaud (de son vrai nom Henri Girard), accuse son père d'être l'auteur des crimes. Cette affaire complexe, déjà explorée par l'écrivain Philippe Jaenada, prend une nouvelle tournure avec les révélations de Catherine Girard dans son ouvrage "In Violentia Veritas".
Des aveux tardifs qui sèment le doute
Selon Catherine Girard, son père lui aurait avoué, alors qu'elle était adolescente, avoir tué son propre père, sa tante et leur domestique. Georges Arnaud, jugé puis acquitté pour ces meurtres en 1943, est devenu par la suite un écrivain renommé, notamment pour son roman "Le Salaire de la peur". Ces aveux posthumes relancent la polémique et divisent la famille Girard.
Une famille divisée face aux accusations
Si Catherine Girard affirme détenir la vérité, d'autres membres de la famille contestent ses dires. Emmanuel Girard, petit-fils d'Henri Girard, dénonce les accusations portées contre son grand-père et souhaite rétablir la vérité. La publication de ce livre a donc ravivé de vieilles blessures et relancé un débat passionné sur la culpabilité ou l'innocence d'Henri Girard.
Philippe Jaenada, qui avait publié en 2017 "La Serpe", un livre-enquête concluant à l'innocence d'Henri Girard, a également réagi aux révélations de Catherine Girard, maintenant sa conviction quant à l'innocence de l'écrivain. L'affaire du triple meurtre d'Escoire continue donc de fasciner et de susciter des interrogations, près de 80 ans après les faits.
Cette affaire complexe, marquée par des zones d'ombre et des témoignages contradictoires, rappelle l'importance de la prudence et de la rigueur dans l'interprétation des faits historiques. La vérité, dans cette affaire, semble insaisissable, enfouie sous les couches du temps et les méandres de la mémoire.