Loups: Éleveurs Autorisé à Tuer! Nouvelle Règle Choc en 2026!

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La France se prépare à un changement radical concernant la gestion des populations de loups. À partir de 2026, les éleveurs seront autorisés à abattre des loups sans autorisation préalable, mais uniquement en cas d'attaque avérée de leurs troupeaux. Cette mesure, annoncée par l'État, vise à offrir une meilleure protection aux élevages face à la prédation croissante.

Simplification des Tirs de Défense

La nouvelle réglementation nationale simplifiera considérablement les conditions de "tirs de défense" pour protéger les élevages d'ovins, de caprins, de bovins et d'équins. Le système d'autorisations dérogatoires sera supprimé au profit d'un système déclaratif. Concrètement, un éleveur ou un chasseur mandaté pourra abattre un loup qui attaque son troupeau, sans avoir à attendre une autorisation préalable.

Réactions Mitigées

Cette annonce a suscité des réactions contrastées. Les défenseurs de la faune sauvage dénoncent une "chasse aux loups tous azimuts" et craignent pour la conservation de l'espèce. Certains éleveurs accueillent cette mesure avec prudence, tandis que d'autres, frustrés par l'augmentation des attaques, réclament des mesures plus drastiques.

  • Avantages pour les éleveurs: Réponse rapide face aux attaques, réduction des démarches administratives.
  • Inquiétudes pour la faune: Risque d'abus, impact sur la population de loups.

L'Union européenne avait récemment reclassé le loup, passant d'"espèce strictement protégée" à "protégée", afin de donner plus de flexibilité aux États membres dans la gestion de la population lupine. Cependant, le taux de prélèvement reste fixé à 19% de la population estimée, un chiffre contesté par certains éleveurs qui souhaitent une augmentation.

La préfecture d’Auvergne-Rhône-Alpes, qui pilote le dossier, a confirmé ces orientations lors d'une réunion du « groupe national loups ». Il est important de noter que les associations environnementales boycottent cette instance depuis deux ans, contestant les choix de l’État.

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