Salon du chiot à Marmande: Polémique après décès à Cagnes-sur-Mer
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La tenue prochaine du salon du chiot à Marmande, prévu les 7 et 8 juin à l'Espace Expo, suscite la controverse. Des internautes marmandais expriment leur indignation sur les réseaux sociaux, faisant écho à des inquiétudes concernant les pratiques de certains exposants.
Allégations de « pseudos éleveurs » et décès suspects
Les critiques fusent, accusant certains exposants d'être de simples « pseudos éleveurs ». Plus grave encore, plusieurs décès de chiots survenus après leur vente lors d'un salon similaire à Cagnes-sur-Mer (Alpes-Maritimes) en mai dernier alimentent l'inquiétude. Il semblerait que certains chiots aient contracté la parvovirose, une infection gastro-intestinale très contagieuse. L'information a été relayée par Peta France, ajoutant du poids aux allégations.
Réponse de l'organisateur et réglementations en vigueur
Face à ces accusations, Francis Duprat, organisateur du salon de Marmande et éleveur professionnel, se défend. Il qualifie ces commentaires de provenant de membres de la SPA et du parti animaliste. Il insiste sur les réglementations strictes encadrant les salons de chiots en France. « Il faut venir nous voir pour juger », déclare-t-il, soulignant les autorisations préfectorales, les visites vétérinaires obligatoires, le diplôme des éleveurs et les certificats de vaccinations.
Selon M. Duprat, les éleveurs professionnels ont peu d'alternatives pour vendre leurs chiots, se limitant souvent au BonCoin (où aucun contrôle n'est effectué) ou aux salons, qui sont, eux, soumis à un cadre réglementaire rigoureux.
Un engagement à long terme
L'affaire soulève des questions importantes sur le bien-être animal et les pratiques d'élevage. Il est crucial de se rappeler que l'adoption d'un chiot représente un engagement d'une durée de dix à quinze ans, impliquant des responsabilités importantes envers l'animal.