Taxe Zucman: L'impôt sur les ultra-riches gagne du terrain au Canada?
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La proposition d'une taxe sur les ultra-riches, inspirée par l'économiste Gabriel Zucman, suscite un vif débat au Canada et à l'international. Alors que certains pays, comme la France et l'Espagne, explorent activement cette voie, le Canada pourrait-il emboîter le pas?
Qu'est-ce que la taxe Zucman?
La taxe Zucman, du nom de l'économiste français, propose un impôt minimal mondial sur les grandes fortunes. L'idée est de fixer un taux d'imposition plancher, par exemple 2%, sur le patrimoine des ultra-riches, ceux dont les avoirs dépassent un certain seuil (plus de 100 millions d'euros). Les revenus générés pourraient être considérables et utilisés pour financer des services publics essentiels ou la transition écologique.
Pourquoi cette taxe suscite-t-elle autant d'intérêt?
Plusieurs facteurs expliquent l'attrait grandissant pour la taxe Zucman:
- Inégalités croissantes: Les écarts de richesse se creusent, alimentant un sentiment d'injustice. Une taxe sur les ultra-riches est perçue comme un moyen de réduire ces inégalités.
- Besoin de financement: Les gouvernements sont confrontés à des défis financiers majeurs (dette publique, crise climatique). La taxe Zucman pourrait générer des revenus significatifs.
- Justice fiscale: L'optimisation fiscale agressive permet à certains ultra-riches d'échapper à l'impôt. La taxe Zucman vise à assurer une contribution équitable.
Quels sont les obstacles à la mise en place d'une telle taxe au Canada?
Malgré son attrait, la taxe Zucman se heurte à plusieurs obstacles :
- Opposition politique: Les partis de droite sont généralement réticents à augmenter les impôts sur les riches, arguant que cela pourrait nuire à la croissance économique.
- Difficultés techniques: Mettre en place un tel impôt nécessite une coordination internationale et une forte coopération entre les administrations fiscales. L'évaluation précise du patrimoine des ultra-riches peut également s'avérer complexe.
- Risque de fuite des capitaux: Si la taxe est trop élevée, les ultra-riches pourraient choisir de s'expatrier ou de transférer leurs actifs dans des pays moins taxés.
L'avenir de la taxe Zucman au Canada reste incertain. Le débat est lancé et il est fort probable que cette question continue d'alimenter les discussions politiques dans les mois et années à venir.