Orques à Marineland : Impasse et Accusations Croisées

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La situation des orques Wikie et Keijo, bloquées à Marineland d'Antibes depuis la fermeture du parc en janvier 2025, suscite de vives tensions entre la direction du parc et le gouvernement français. La ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, assure que les orques sont « bien prises en charge » et « ne sont pas laissées à l'abandon », mais la direction de Marineland rejette cette affirmation et demande au gouvernement de « prendre ses responsabilités ».

Responsabilités partagées et accusations croisées

Selon la ministre, il incombe à Marineland de trouver une solution pour ces animaux, d'autant plus que le bassin des orques est endommagé. Elle reproche à la direction du parc d'avoir échoué dans sa tentative de transférer les orques en Espagne, soulignant que Marineland est sous actionnariat espagnol. « Je trouve assez fort de café que ce parc… revienne vers le gouvernement français et accuse le gouvernement français d'avoir mal fait son travail », a-t-elle déclaré.

La direction de Marineland, quant à elle, accuse le gouvernement d'être à l'origine de la situation de blocage. Dans un long courrier, elle reproche à Agnès Pannier-Runacher d'avoir provoqué cette impasse. « Il est urgent que vous preniez vos responsabilités pour régler cette situation que vous avez vous-même provoquée », écrit John Reilly, le président de Marineland. Selon lui, les cétacés sont les « victimes et otages d'une situation créée par l'État français ».

Perspectives d'avenir incertaines

La loi de 2021 sur le bien-être animal interdit les spectacles de cétacés à partir de la fin 2026. Marineland avait initialement envisagé de transférer les orques au Loro Parque de Tenerife et les dauphins vers un autre zoo, mais ces projets ont rencontré des obstacles. La situation reste donc bloquée et le sort des orques Wikie et Keijo demeure incertain.

La ministre a refusé de renvoyer les orques au Japon, jugeant que les conditions d'accueil n'étaient pas équivalentes à celles existantes en France. Des projets de sanctuaires en Grèce ou ailleurs sont à l'étude, mais aucune solution concrète n'a encore été trouvée. La question du bien-être animal reste au cœur des préoccupations, tandis que les accusations et contre-accusations continuent de fuser entre les différentes parties prenantes.

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