Tensions accrues : Israël frappe l'Iran, Téhéran menace de représailles
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La situation au Moyen-Orient connaît une escalade significative après qu'Israël a mené des frappes aériennes contre des installations militaires et nucléaires en Iran. L'annonce a été faite tôt vendredi matin par le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, qui a affirmé que l'opération durera « autant de jours que nécessaire pour éliminer cette menace ».
Frappes ciblées et pertes importantes
Les frappes israéliennes ont ciblé, selon Netanyahou, le cœur du programme d'enrichissement d'uranium iranien, notamment la principale installation de Natanz. La télévision d'État iranienne a confirmé que des explosions avaient été entendues dans cette ville située à environ 300 kilomètres au sud de Téhéran.
L'attaque a également causé la mort de plusieurs hauts responsables militaires iraniens, dont le chef des gardiens de la révolution, le général Hossein Salami, et le général Gholam Ali Rashid. Le chef d'état-major iranien, Mohammad Bagheri, aurait également péri dans l'opération.
Réactions et menaces de représailles
Le Guide suprême iranien, Ali Khamenei, a réagi en menaçant Israël d'un sort « amer et douloureux », tandis que les gardiens de la révolution ont juré de venger la mort de leur chef. Le ministre de la défense israélien, Israel Katz, a déclaré l'état d'urgence en Israël en prévision d'une riposte de l'Iran.
Réactions internationales
Les États-Unis, par la voix de leur chef de la diplomatie, Marco Rubio, ont déclaré ne pas être impliqués dans l'attaque, soulignant que la priorité de son pays est de protéger ses forces dans la région.
Selon des sources, cette attaque a été envisagée suite au refus de l'Iran de négocier avec les États-Unis concernant son programme nucléaire. L'opération, fruit d'une longue opération de renseignement, a mis en lumière des failles importantes dans l'appareil sécuritaire iranien.
Les prochaines heures et jours seront cruciaux pour observer l'évolution de cette situation explosive et les potentielles conséquences pour la stabilité régionale.