Sarcophage Égyptien Millénaire Retrouve Enfin Son Chemin: L'Histoire Incroyable!

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Après près de dix ans d'attente, la Belgique a officiellement restitué à l'Égypte un ancien sarcophage en bois. Cet artefact, datant de la période ptolémaïque (IVe-IIIe siècle avant notre ère), a été remis à l'ambassadeur d'Égypte, S.E. Ahmed Abu Zeid, à Bruxelles lors d'une cérémonie officielle en présence de représentants du parquet belge le vendredi 11 juillet.

Le sarcophage avait été saisi en 2015 suite à une notice d'Interpol à la demande de la justice égyptienne. Il a été conservé aux Musées royaux d'Art et d'Histoire de Bruxelles durant toute la durée de l'enquête. Un artefact en bois, considéré comme une barbe cérémonielle, typiquement associée à l'iconographie pharaonique, a également été restitué.

Un Sarcophage Riche en Histoire et en Symbolisme

La pièce maîtresse est un sarcophage anthropomorphe en bois. Orné d'un visage doré et de cheveux bleutés, symboles de transformation divine, le cercueil était destiné à abriter un homme d'élite momifié, symboliquement déifié en Osiris, dieu des enfers. Les inscriptions hiéroglyphiques sur le cercueil identifient le défunt comme Pa-di-Hor-pa-khered, ce qui se traduit par "Celui qui a été donné par Harpokrates", confirmant son statut élevé dans la société égyptienne antique.

Selon les autorités, le sarcophage présente des détails dorés, des boiseries finement gravées et des incrustations de verre coloré dans les yeux et la région pectorale, signes évidents d'un savoir-faire d'élite. En raison de l'âge et de la valeur de l'artefact, il a été conservé dans les réserves de la section égyptologie des Musées royaux pendant près de 10 ans afin d'assurer sa conservation pendant les procédures judiciaires.

Une Barbe Cérémonielle et un Retour Symbolique

Le deuxième artefact restitué est une barbe cérémonielle en bois, souvent associée aux représentations des pharaons et des divinités. Les deux objets seront rapatriés en Égypte par voie diplomatique, marquant une clôture symbolique et respectueuse de l'affaire. L'utilisation du cloître du Cinquantenaire, bordé de pierres tombales médiévales, a ajouté une profondeur symbolique à la remise, reliant les anciennes cultures funéraires égyptiennes et européennes.

Ce retour marque une étape importante dans la coopération culturelle internationale et la lutte contre le trafic d'antiquités.

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