Ford en Péril? Le Patron Alerte sur la Concurrence Chinoise!
Le directeur général de Ford, Jim Farley, a récemment tiré la sonnette d'alarme concernant la montée en puissance des constructeurs automobiles chinois. Selon lui, cette concurrence accrue pourrait avoir des conséquences désastreuses pour les marques occidentales, y compris Ford lui-même.
La Menace Chinoise: Une Réalité Incontestable
L'essor fulgurant des marques chinoises, notamment dans le domaine des véhicules électriques, est indéniable. Elles ont su capitaliser sur l'électrification dès le début des années 2000, alors que les constructeurs américains et européens restaient attachés aux moteurs thermiques. Aujourd'hui, la Chine dispose d'une infrastructure industrielle complète, allant de l'extraction des métaux à la fabrication des batteries, lui permettant de produire des millions de voitures électriques.
Cette capacité de production massive soulève des questions quant à la viabilité des marques occidentales. Jim Farley, le patron de Ford, n'hésite pas à affirmer que l'avenir de son entreprise est en jeu. "Si nous perdons cette bataille, il n'y aura plus de Ford", a-t-il déclaré.
Renault s'Adapte pour Survivre
Face à cette nouvelle donne, Renault a décidé d'adopter une stratégie radicale. La marque au losange prévoit de réduire considérablement ses délais de développement, en s'inspirant des méthodes chinoises. L'objectif est de passer de quatre ans à seulement deux ans pour le lancement d'un nouveau modèle.
Luca de Meo, avant son départ, avait initié cette transformation. Renault compte sur cette approche pour rester compétitif, notamment avec des modèles clés comme la future Twingo électrique et une nouvelle Dacia dont le développement ne prendra que 16 mois.
Un Changement de Culture Nécessaire
Pour atteindre cet objectif, Renault doit opérer un changement de culture profond, impliquant toutes les branches de l'entreprise, y compris ses fournisseurs. L'entreprise prévoit également de modifier son organisation et ses outils de travail pour gagner en efficacité.
À l'instar des constructeurs chinois, Renault vise un délai de développement de 18 à 20 mois. Ce défi ambitieux témoigne de la nécessité pour les marques occidentales de s'adapter rapidement à la concurrence chinoise si elles veulent survivre.