Afrique: Finance Climatique Équitable Urgente! Nairobi Révèle Tout!

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La 20e session de la Conférence ministérielle africaine sur l'environnement (AMCEN) s'est conclue à Nairobi, au Kenya, avec un appel vibrant à une finance climatique équitable. Les ministres et représentants de 53 pays ont souligné la nécessité de financements accrus pour répondre aux besoins climatiques croissants du continent et ont exhorté la COP30 à prendre des engagements concrets face à l'impact croissant du changement climatique dans la région.

Les Délibérations Clés de l'AMCEN 2025

Les participants ont mis en évidence que, bien que l'Afrique contribue le moins aux émissions mondiales, elle supporte une part disproportionnée des conséquences du climat et reçoit le moins de financement climatique. Ils ont réclamé une augmentation du financement public, du transfert de technologies et du développement pour l'Afrique en matière de pertes et dommages, d'adaptation et de transition juste.

Les dirigeants ont réitéré leurs appels à la réforme des institutions financières internationales pour les aligner sur les priorités de développement de l'Afrique et à mobiliser des financements climatiques par le biais de subventions et de financements concessionnels, mettant en garde contre le financement par emprunt qui aggrave la crise de la dette dans de nombreux pays.

Un Appel à l'Action Avant la COP30

Les ministres ont insisté sur le fait que la feuille de route Bakou-Belém doit refléter la responsabilité des pays développés de fournir et de diriger le financement climatique, comme le prévoit l'Accord de Paris. Ils ont appelé à une réalisation complète et transparente de l'objectif de doubler le financement de l'adaptation et ont exhorté la COP30 à convenir d'un nouvel objectif ambitieux qui réponde aux besoins d'adaptation de l'Afrique, estimés à 845 milliards de dollars entre 2020 et 2035, le plus élevé de toutes les régions.

Ils ont souligné l'importance de mettre en œuvre des voies de transition justes et équitables tout en tirant parti de la base de ressources naturelles de l'Afrique, y compris les minéraux critiques, pour faire progresser la croissance et le développement économiques durables de l'Afrique.

Richard Muyungi, président du Groupe africain de négociateurs, a déclaré : « La COP30 doit commencer par la finalisation des discussions sur l'objectif mondial en matière d'adaptation. Il est crucial que des indicateurs reflétant la manière dont les pays développés coopèrent soient intégrés. »

L'Égypte, par la voix de sa ministre de l'Environnement, Yasmine Fouad, a réaffirmé son engagement à soutenir les initiatives environnementales africaines, en particulier en matière de lutte contre la pollution plastique et d'adaptation au changement climatique. Elle a souligné le rôle crucial de l'AMCEN dans l'harmonisation des efforts africains pour un avenir durable.

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