Piolle choque! Veut-il VRAIMENT "casser les ghettos de riches" à Grenoble?
Le maire de Grenoble, Éric Piolle, suscite la controverse avec sa déclaration choc sur les "ghettos de riches". Ses propos ont enflammé le débat public et attiré les critiques acerbes de ses opposants, notamment de l'ancien maire Alain Carignon.
Que veut vraiment dire Éric Piolle?
Dans une interview accordée à RTL, Piolle a réaffirmé sa volonté de "casser les ghettos", précisant qu'il s'agissait principalement de "ghettos de riches". Cette déclaration a été faite dans le contexte d'une discussion sur les quartiers populaires et les investissements qui y sont réalisés. Piolle a expliqué que sa politique vise à favoriser le mélange social et qu'il est activement engagé dans le développement de logements sociaux dans les quartiers qui en manquent.
Objectif : Plus de logements sociaux
Conformément à la loi SRU, Grenoble a déjà dépassé le seuil de 25% de logements sociaux. Piolle souhaite aller plus loin et a annoncé qu'il fixera des taux de logements sociaux en fonction de leur présence dans les différents quartiers. Dans les zones où il y a moins de 5% de logements sociaux, les nouvelles constructions devront en comporter 45%. Ce taux sera de 30% dans les quartiers où il y en a déjà 25%.
L'objectif affiché est de favoriser la mixité sociale et de lutter contre la ségrégation urbaine. Cependant, ses détracteurs l'accusent de stigmatiser certaines populations et de mener une politique idéologique.
Polémique et réactions
Les déclarations d'Éric Piolle ont provoqué une vive polémique. Alain Carignon, ancien maire de Grenoble, a dénoncé une communication "indécente". D'autres voix se sont élevées pour critiquer le caractère potentiellement stigmatisant de l'expression "ghettos de riches".
La polémique ne semble pas entamer la détermination d'Éric Piolle. Il persiste et signe dans sa croisade pour une ville plus mixte et plus égalitaire. Reste à voir si sa politique portera ses fruits et si elle permettra de réduire les inégalités sociales à Grenoble.
- La loi SRU impose un minimum de logements sociaux dans les communes.
- Éric Piolle vise 30% de logements sociaux à Grenoble.