Urgence! Piratage du PIX: 670 Millions € Volés! Que se Passe-t-il?
Piratage Massif Vise le Système PIX au Brésil
Un piratage informatique d'envergure a ciblé Sinqia, une entreprise connectant les banques au système de paiement instantané PIX au Brésil. L'attaque, survenue vendredi dernier, a entraîné le détournement de 670 millions de réais (environ 125 millions d'euros), un montant supérieur aux estimations initiales.
Selon des sources, 630 millions de réais appartenaient à HSBC et 40 millions à Sociedade de Crédito Direto Artta. Les criminels ont tenté de détourner plus d'un milliard de réais, mais ont été bloqués par l'intervention de la Banque Centrale du Brésil (BC).
Réaction et Enquêtes en Cours
Sur le total des fonds détournés, 366 millions de réais ont déjà été bloqués. Les équipes concernées restent mobilisées pour récupérer le reste de la somme volée, et la Police Fédérale enquête sur l'affaire. Sinqia n'a plus accès à l'environnement PIX.
Dans un communiqué, l'entreprise a déclaré qu'elle enquêtait sur l'incident et travaillait à reconstruire les systèmes affectés dans un nouvel environnement avec une surveillance et des contrôles améliorés. La Banque Centrale devra approuver ce nouvel environnement avant sa remise en service.
Vulnérabilités et Nécessité d'Amélioration
Cet incident survient deux mois après une fraude similaire chez C&M Software, une autre entreprise reliant les banques et les fintechs au système de paiement de la BC. Les experts estiment que ce nouveau cas révèle des failles dans les entreprises technologiques, soulignant la nécessité d'améliorer les règles et la supervision du système PIX.
HSBC a confirmé l'attaque, précisant qu'elle avait identifié des transactions financières suspectes via PIX sur le compte d'un fournisseur. La banque a affirmé qu'aucune ressource de clients n'avait été directement touchée et qu'elle collaborait avec les autorités pour enquêter sur le crime.
Un Problème Récurrent
Cet événement n'est pas isolé. En juillet, une autre société de technologie financière, C&M Software, a également été victime de pirates informatiques. Dans les deux cas, les pirates ont exploité les vulnérabilités d'entreprises tierces, considérées comme des points d'accès plus faciles que les banques elles-mêmes. L'incident met en lumière les défis constants en matière de cybersécurité auxquels sont confrontées les institutions financières et leurs partenaires technologiques.