Rave Party sur les Cendres: L'Aude à Bout! Scandale et Colère!
La colère gronde dans l'Aude. Une rave party illégale, rassemblant jusqu'à 2500 personnes, se déroule depuis plusieurs jours sur les terres ravagées par les incendies de cet été. Les habitants, déjà durement éprouvés, se sentent bafoués et dénoncent un manque de respect flagrant.
Une provocation inacceptable
Pour les riverains de Fontjoncouse, cette fête sauvage est vécue comme une véritable provocation. Les terres qui avaient miraculeusement échappé aux flammes sont désormais piétinées et endommagées. "Se faire ravager par les flammes, c'est déjà assez dur à accepter", témoigne Gaëlle Richter, co-exploitante au domaine des Deux cités. "Et là, de voir des gens qui n'ont aucun respect…"
Le maire de Fontjoncouse, Christophe Tena, partage cette indignation. Il alerte sur une situation "potentiellement explosive" et dénonce l'impuissance des autorités face à ce rassemblement non autorisé. "Ils sont sur des propriétés privées, sans autorisation, ils détruisent tout et la préfecture me dit qu’on ne peut rien faire pour les faire partir."
Des dégâts considérables
Au-delà du symbole, la rave party engendre des dégâts considérables. Des véhicules ont été dégradés, des cultures piétinées. Les agriculteurs, déjà fragilisés par les incendies, voient leurs efforts réduits à néant.
Gilles Goujon, chef étoilé à Fontjoncouse, exprime sa consternation: "C'est complètement immoral que des gens viennent danser sur les cendres de ceux qui ont tout perdu". Il dénonce également les organisateurs qui, selon lui, profitent de la situation en faisant payer l'entrée de la rave party.
Fin de la fête annoncée?
La préfecture de l'Aude a annoncé que l'ensemble des personnes contrôlées seront verbalisées pour le non-respect de l'arrêté préfectoral interdisant l'accès à la zone de feu. Le retrait des fêtards est prévu pour ce mardi. Reste à savoir si cette annonce suffira à apaiser la colère des habitants de l'Aude.
Les habitants à bout de nerf
- Destruction des terres agricoles
- Dégradations de véhicules
- Manque de respect envers les sinistrés
- Sentiment d'impunité des fêtards