Sri Lanka au bord du gouffre? Dette, FMI et le coût humain caché
Le Sri Lanka traverse une période de redressement économique complexe après son effondrement financier en 2022. Une combinaison toxique d'emprunts insoutenables, d'une mauvaise gestion financière et de chocs externes a précipité la crise. Des manifestations massives ont éclaté sous la bannière d'Aragalaya, un mouvement citoyen exigeant la transparence, la justice économique et la fin de la corruption politique.
L'accord avec le Fonds Monétaire International (FMI), un programme de soutien financier de 3 milliards de dollars, est présenté comme un signe de stabilisation. Cependant, le coût humain de cette "reprise" est préoccupant. Les mesures d'ajustement structurel incluent la privatisation d'entreprises publiques et une déconnexion de la Banque Centrale de l'État.
Les défis persistants
Malgré l'élection d'un gouvernement progressiste en septembre 2024, dirigé par le président Anura Kumara Dissanayake, le pays reste piégé par les contraintes imposées par le FMI et l'establishment politique précédent. La dette continue de peser lourdement sur l'économie, limitant la marge de manœuvre du gouvernement pour mettre en œuvre des politiques sociales et économiques alternatives.
Un héritage de trahison?
L'article évoque également la trahison du mandat de 2015, faisant référence à l'alliance entre Ranil Wickremesinghe et Maithripala Sirisena qui avait pour but de vaincre Mahinda Rajapaksa. Cette alliance s'est avérée fragile et a conduit à une instabilité politique persistante.
- La dette extérieure du Sri Lanka est-elle gérable?
- Quelles sont les alternatives à l'austérité imposée par le FMI?
- Comment le gouvernement actuel peut-il répondre aux besoins de la population tout en respectant ses engagements financiers?
L'avenir du Sri Lanka reste incertain, mais il est clair que des solutions durables nécessitent une approche plus inclusive et axée sur les besoins de la population.