Raffarin ALERTE: Macron CRITIQUÉ! La France au bord du gouffre?
Jean-Pierre Raffarin tire la sonnette d'alarme sur la situation politique française
L'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin exprime un profond pessimisme quant à la situation politique actuelle en France. Invité sur BFMTV et RMC, il a sévèrement critiqué la gestion d'Emmanuel Macron, soulignant l'absence de "patron" dans le système démocratique. Raffarin estime que la dissolution de l'Assemblée nationale, déjà réalisée, était une "grave erreur" qui a conduit à l'"incapacité à gouverner" actuelle.
Selon Raffarin, une nouvelle dissolution serait "inéluctable" à un moment donné, mais il plaide pour trouver "d'autres solutions" avant d'en arriver là. Il craint qu'une nouvelle élection ne conduise à une vie politique encore plus dispersée et divisée.
Un appel à l'accord avec le Parti socialiste
Raffarin, fort de son expérience de Premier ministre de 2002 à 2005, insiste sur la nécessité d'un accord avec le Parti socialiste pour sortir de l'impasse. Il souligne que demander la confiance à l'Assemblée dans le contexte actuel est une démarche "sans issue". Il pense que François Bayrou, en demandant un vote de confiance, a tenté de dramatiser la situation, mais qu'il n'y a pas d'alternative à un compromis politique.
Instabilité gouvernementale et crise de régime
Les propos de Raffarin s'inscrivent dans un contexte d'instabilité gouvernementale croissante. La nomination de trois Premiers ministres en un an témoigne de la difficulté pour Emmanuel Macron de trouver une majorité stable. Certains observateurs, comme Jean-Éric Schoettl, estiment que seule une démission du président pourrait potentiellement arrêter cette dynamique. Schoettl voit dans la dissolution de l'Assemblée nationale une décision "irrationnelle" qui a plongé le pays dans une situation comparable à la IVe République, avec une Assemblée éclatée, une majorité introuvable et des gouvernements sans assise.
La situation actuelle fait craindre une crise de régime, voire une grave crise économique, financière et sociale. Le président de la République devra tôt ou tard rendre compte de cette dérive, étant perçu comme un "fauteur de chaos" par une partie de l'opinion publique.