Tony Blair à Gaza ? Révélations sur un Plan Secret !
L'ancien Premier ministre britannique, Tony Blair, pourrait-il bientôt jouer un rôle majeur à Gaza ? Selon des informations relayées par la BBC, le Daily Telegraph et plusieurs médias israéliens, son nom circule pour prendre la tête d'une future autorité intérimaire chargée de superviser l'avenir de la bande de Gaza après un éventuel cessez-le-feu avec Israël. Le Daily Telegraph a même affirmé que « Sir Tony souhaite diriger Gaza une fois la guerre entre Israël et le Hamas terminée. »
Un Plan de Développement en Coulisses
À 72 ans, l'ancien leader travailliste travaillerait depuis plusieurs mois sur un plan de développement pour Gaza avec sa société de conseil, le Tony Blair Institute for Global Change (TBI). Il aurait même proposé de présider un gouvernement provisoire avant de transférer le pouvoir à l'Autorité Palestinienne.
Soutien de Washington ?
Blair aurait été invité à la Maison Blanche pour une réunion sur Gaza avec Donald Trump le 27 août. Il bénéficierait du soutien de plusieurs proches de l'ancien président américain, dont son gendre, Jared Kushner, et son actuel envoyé spécial pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff.
La Gaza International Transitional Authority (Gita)
Selon des informations, la Maison Blanche soutiendrait un plan qui verrait Tony Blair à la tête d'une administration temporaire de la bande de Gaza, initialement sans l'implication directe de l'Autorité Palestinienne (AP). Blair dirigerait un organisme appelé la Gaza International Transitional Authority (Gita), qui aurait pour mandat d'être « l'autorité politique et juridique suprême » de Gaza pendant une période pouvant aller jusqu'à cinq ans.
Inspiré du Timor-Leste et du Kosovo
Ce plan s'inspirerait des administrations qui ont initialement supervisé les transitions du Timor-Leste et du Kosovo vers l'indépendance. Il est envisagé que la Gita soit initialement basée à El-Arish, une capitale provinciale égyptienne près de la frontière sud de Gaza, et qu'elle entre finalement sur le territoire accompagnée d'une force multinationale, en grande partie arabe, approuvée par l'ONU. Le plan prévoit « l'unification éventuelle de tout le territoire palestinien sous l'autorité de l'AP ».
Toutefois, le rôle de Tony Blair suscite déjà la controverse, compte tenu de son passé en tant qu'envoyé spécial pour le Moyen-Orient et des sentiments mitigés qu'il inspire parmi les Palestiniens.