La polémique enfle autour de la messe d'hommage à Philippe Pétain à Verdun. Jacques Boncompain, président de l'Association pour défendre la mémoire du maréchal Pétain (ADMP), a déclaré que Pétain avait été « le premier résistant de France », suscitant l'indignation générale. Une enquête pour contestation de crime contre l’humanité a été ouverte.
Une messe controversée
Malgré l'opposition du maire de Verdun, la messe a été autorisée par la justice administrative. À la sortie, les propos de M. Boncompain ont provoqué une vague de réactions indignées. Le ministre de l'Intérieur, Laurent Nuñez, a immédiatement annoncé un signalement au titre de l'article 40 du code de procédure pénale.
Réactions politiques et indignation
La porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon, a exprimé son indignation sur BFM TV, qualifiant l'événement de « révoltant ». Elle a salué l'action du maire, des habitants et du préfet. Les propos tenus par M. Boncompain ont été largement condamnés par la classe politique.
Consternation dans les milieux juifs
Les milieux juifs français ont également exprimé leur consternation face à la tenue de cette messe. Le ministre de l'Intérieur et des Cultes, Laurent Nuñez, a déclaré devant l'assemblée générale du Consistoire central de France que « cette messe n’aurait pas dû avoir lieu ». La cérémonie a été autorisée par l'archevêque de Metz, Philippe Ballot, ce qui a suscité l'incompréhension.
L'enquête en cours devra déterminer si les propos tenus par M. Boncompain constituent une contestation de crime contre l'humanité. L'affaire continue de susciter de vives tensions et de raviver des débats sensibles sur la mémoire de la Seconde Guerre mondiale.