Lula à Lyon : Coopération policière internationale, une priorité

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Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a souligné l'importance cruciale de la coopération policière internationale lors de sa visite au siège d'Interpol à Lyon. Cette déclaration intervient à la fin de sa visite en France et met en lumière l'engagement du Brésil à renforcer sa collaboration avec l'organisation internationale de police criminelle.

Un engagement renouvelé

Lula a signé une « déclaration d'intention » visant à intensifier la coopération entre le Brésil et Interpol. L'objectif principal est de mieux combattre le crime organisé, un fléau qui, selon le président brésilien, évolue à une vitesse alarmante.

La nécessité d'une action multilatérale

Le président Lula a insisté sur le fait qu'aucun pays ne peut seul endiguer la criminalité transnationale. Il a plaidé pour des actions multilatérales, urgentes et coordonnées, soulignant que la coopération policière doit être traitée comme une priorité de politique publique, au même titre que les défis liés aux changements sociaux et à la gouvernance numérique.

Le rôle d'Interpol

Lula s'est félicité de la nomination du Brésilien Valdecy Urquiza à la tête d'Interpol en novembre 2024. Cette nomination témoigne de l'importance que le Brésil accorde à la coopération internationale en matière de sécurité.

Contexte de la visite

La visite de Lula à Lyon s'inscrit dans le cadre d'une visite d'État en France, la première d'un président brésilien depuis 2012. Après Paris, Lula a participé à un sommet économique à Monaco et s'est rendu à Nice avec le président Macron pour l'ouverture de la conférence de l'ONU sur les océans.

Tensions autour de l'accord UE-Mercosur

Lors de sa visite à Paris, Lula a tenté de convaincre Emmanuel Macron d'accepter l'accord de libre-échange entre l'Union européenne et le Mercosur. Malgré l'apparente complicité entre les deux dirigeants, de sérieux désaccords persistent sur ce sujet.

Lula a plaidé pour la signature de l'accord, arguant qu'il s'agirait de la meilleure réponse face aux incertitudes créées par le retour de l'unilatéralisme et du protectionnisme tarifaire. Il a même encouragé les Vingt-Sept à signer l'accord pendant la présidence brésilienne du Mercosur au second semestre 2025.

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