Lula à Lyon : Coopération policière internationale, une priorité absolue

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Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a souligné l'importance cruciale de la coopération policière internationale lors d'une visite au siège d'Interpol à Lyon. Il a qualifié cette coopération de "priorité" pour les politiques publiques, insistant sur la nécessité d'une action multilatérale et coordonnée face à la criminalité transnationale en constante évolution.

Renforcement de la coopération Brésil-Interpol

Lula a profité de sa visite pour signer une "déclaration d'intention" visant à renforcer la coopération entre le Brésil et Interpol. L'objectif est d'améliorer la lutte contre le crime organisé, un défi croissant qui nécessite une réponse globale et coordonnée. Selon le président brésilien, aucun pays ne peut, à lui seul, endiguer efficacement ce phénomène.

La criminalité évolue rapidement

Lula a insisté sur la vitesse à laquelle la criminalité évolue, nécessitant des actions rapides et coordonnées. Il a également mis en parallèle la coopération policière avec d'autres défis majeurs tels que les changements sociaux et la gouvernance numérique, soulignant qu'elle doit être traitée avec la même priorité.

Visite en France et Sommet sur les Océans

La visite de Lula à Interpol s'inscrit dans le cadre d'un voyage officiel en France, marqué par des discussions importantes avec le président Emmanuel Macron. Les deux dirigeants se sont rencontrés à Paris et ont participé à une conférence de l'ONU sur les océans à Nice. L'un des sujets centraux des discussions a été l'accord de libre-échange entre l'Union européenne et le Mercosur, sur lequel des divergences persistent.

Désaccords sur l'accord UE-Mercosur

Malgré l'entente affichée, Macron et Lula ont exprimé des désaccords concernant l'accord UE-Mercosur. Lula a plaidé pour la signature de l'accord, tandis que Macron a exprimé des réserves, jugeant le compromis actuel "inacceptable en l'état". Lula a exhorté Macron à "ouvrir un petit peu son cœur" et a souligné que cet accord serait la meilleure réponse face à l'incertitude créée par le protectionnisme.

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