La Nuit du Bien Commun, une initiative philanthropique visant à collecter des fonds pour diverses associations, se retrouve au cœur d'une polémique grandissante. Initialement conçue comme une soirée de levée de fonds festive et généreuse, l'événement est désormais confronté à des contestations et des accusations idéologiques.
Paris et Bordeaux : Deux Soirées, Deux Ambiances Tendues
À Paris, la Nuit du Bien Commun aux Folies Bergère a été perturbée par des militants d'extrême gauche, conduisant à un déploiement policier important. Les organisateurs dénoncent des appels à perturber une soirée destinée à aider les personnes dans le besoin. L'objectif était de lever un million d'euros pour différentes associations.
À Bordeaux, la situation est encore plus complexe. La Nuit du Bien Commun est accusée de «promouvoir l’extrême droite» en raison de liens supposés avec le milliardaire Pierre-Édouard Stérin. Bien que les organisateurs nient toute affiliation actuelle avec Stérin ou son projet Périclès, ces accusations ont conduit à une «chasse aux sorcières» contre les associations lauréates.
Mobilisations et Accusations : Un Climat de Contestation
Des collectifs comme la Section carrément anti-Stérin (Scas) se mobilisent pour perturber ces événements, accusant Pierre-Édouard Stérin d'utiliser ces initiatives pour financer un projet politique d'extrême droite. Ils estiment que la Nuit du Bien Commun est une offensive idéologique déguisée sous couvert de charité.
La Nuit du Bien Commun, qui a permis de récolter 28 millions d'euros de dons depuis sa création en 2017, se retrouve donc tiraillée entre sa vocation caritative et les accusations politiques. L'événement soulève des questions importantes sur le rôle de la philanthropie et son potentiel instrumentalisation idéologique.
- Les organisateurs se défendent de toute affiliation politique.
- Les opposants dénoncent une tentative de légitimation de l'extrême droite.
- Les associations lauréates sont prises entre deux feux.
L'avenir de la Nuit du Bien Commun et son impact sur les associations qu'elle soutient restent incertains dans ce contexte de vives tensions idéologiques.