Colère à Venise : Mariage de Jeff Bezos critiqué et menaces de protestation
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Le mariage fastueux de Jeff Bezos, fondateur d'Amazon, et de Lauren Sanchez à Venise, prévu du 24 au 26 juin 2025, suscite une vive controverse. Des habitants en colère dénoncent la privatisation de leur ville et l'impact du tourisme de luxe. Le collectif "No Space for Bezos" s'organise pour perturber l'événement.
Un mariage grandiose qui divise
Alors que le couple s'apprête à célébrer son union dans un cadre idyllique, environ 200 invités triés sur le volet sont attendus. Cependant, la cérémonie est loin de faire l'unanimité. De nombreux Vénitiens voient ce mariage comme un symbole du pillage de leur ville par les ultra-riches. Ils craignent que cet événement n'encourage davantage le surtourisme et le tourisme de luxe, fragilisant ainsi le patrimoine vénitien.
La colère monte
Le collectif "No Space for Bezos" exprime son indignation face à ce qu'il considère comme une "arrogance" de la part d'un "baron du techno-féodalisme". Ils accusent Jeff Bezos d'exploiter les travailleurs et d'occuper de facto la ville. Tommaso Cacciari, porte-parole du comité, n'hésite pas à employer des métaphores fortes et des phrases percutantes pour dénoncer la situation.
Menaces de protestation
Le collectif est déterminé à perturber le mariage. Les actions envisagées incluent le blocage des canaux et même, selon les déclarations, se jeter à l'eau. "Nous veillerons à ce que le gâteau de mariage soit renversé", a déclaré un porte-parole à Fan Page, témoignant de la détermination du groupe.
Une île entière louée pour l'événement ?
Selon certaines sources, Jeff Bezos aurait réservé la quasi-totalité des chambres des hôtels les plus luxueux de la ville et loué une grande partie des taxis pour transporter ses invités. Des rumeurs évoquent également la location de l'île de San Giorgio Maggiore pour les festivités, une information qui suscite l'indignation des protestataires.
L'issue de ce mariage et les actions du collectif "No Space for Bezos" restent à suivre. Une chose est sûre : l'événement met en lumière les tensions croissantes entre le tourisme de luxe et la préservation du patrimoine vénitien.