Retailleau lance vaste opération anti-immigration dans gares et bus
Le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, a annoncé une vaste opération de contrôle de l'immigration illégale dans les gares et les bus à travers la France. L'opération, qui a débuté ce mercredi 18 juin 2025 et se poursuivra jusqu'à jeudi, mobilise 4000 gendarmes, policiers, douaniers et membres des forces Sentinelle.
Objectifs et Déploiement
Selon Retailleau, cette initiative vise à interpeller les personnes en situation irrégulière sur le territoire français. Il a souligné que 47 000 arrestations ont déjà été effectuées depuis le début de l'année. Les contrôles se concentreront particulièrement sur les trains à destination des pays voisins et des grandes métropoles françaises, tant au départ qu'à l'arrivée.
Réactions et Contexte
Cette opération intervient dans un contexte de durcissement de la politique migratoire française. Retailleau a insisté sur le fait que «les clandestins ne sont pas les bienvenus en France», réaffirmant l'importance des frontières nationales. L'initiative a suscité des réactions contrastées, avec des critiques de la gauche et des associations de défense des droits humains qui dénoncent une chasse aux migrants.
- L'opération se déroule sur 48 heures.
- 4000 membres des forces de l'ordre sont mobilisés.
- Les contrôles visent les gares et les bus.
Politique du Chiffre et Communication
Retailleau, à l'instar de ses prédécesseurs, semble privilégier une politique axée sur les chiffres et la communication. Il s'est rendu à la Gare du Nord à Paris pour assister aux contrôles, mettant en avant les résultats obtenus en matière de lutte contre l'immigration illégale : baisse des régularisations et des naturalisations, augmentation des expulsions.
La note interne adressée aux préfets souligne une augmentation conséquente des interceptions d'étrangers en situation irrégulière (ESI), témoignant de la volonté du gouvernement de renforcer les contrôles et les expulsions. L'efficacité de cette approche et son impact sur les droits fondamentaux des personnes concernées restent sujets à débat.