Amélie Oudéa-Castéra : Nouvelle Présidente du CNOSF, Salaire Remis en Question

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Amélie Oudéa-Castéra, ancienne ministre des Sports, a été élue présidente du Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF) le 19 juin. Son élection, bien qu'attendue en raison du retrait de son seul adversaire, Didier Séminet, suscite déjà des débats, notamment concernant sa rémunération potentielle.

Une élection sans surprise

L'élection d'Amélie Oudéa-Castéra, après son passage au Ministère des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, était considérée comme une formalité après le retrait de Didier Séminet, président de la Fédération française de baseball et softball. Séminet avait justifié son retrait en dénonçant des « iniquités » et des « pressions politiques et institutionnelles » durant la campagne.

Une rémunération qui fait débat

Selon des informations révélées par « Le Canard Enchaîné », Amélie Oudéa-Castéra réclamerait un salaire mensuel brut de 9 000 euros pour occuper ce poste, traditionnellement bénévole. Cette demande de rémunération, soutenue par l'Élysée, contraste avec le bénévolat de ses prédécesseurs, comme David Lappartient, le président sortant. Denis Masséglia, président d'honneur du CNOSF, a également exprimé sa surprise face à cette demande, compte tenu des relations qu'Oudéa-Castéra entretenait avec les fédérations durant son mandat ministériel.

Edgar Grospiron, président des Alpes 2030, a félicité Oudéa-Castéra pour son élection et a exprimé son souhait de s'inspirer du succès des Jeux Olympiques de 2024 pour l'organisation des Jeux d'hiver de 2030.

Les défis à venir pour Amélie Oudéa-Castéra

En tant que nouvelle présidente du CNOSF, Amélie Oudéa-Castéra devra relever plusieurs défis, notamment :

  • Assurer la préparation et le succès des athlètes français aux prochains Jeux Olympiques.
  • Gérer les relations avec les différentes fédérations sportives.
  • S'assurer de la bonne gouvernance et de la transparence au sein du CNOSF.
  • Préparer activement les Jeux Olympiques d'hiver de 2030.

Son leadership sera déterminant pour l'avenir du sport français et sa capacité à unir les différentes parties prenantes autour d'objectifs communs.

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