Pride de Budapest: Orbán défie l'Europe! Marche record en vue?

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Le Pride de Budapest se prépare à une édition sous haute tension. Malgré les menaces de « conséquences légales » du Premier ministre hongrois Viktor Orbán, les organisateurs s'attendent à une participation record ce samedi. Hongrois, militants et politiciens de toute l'Europe devraient se joindre à la marche, devenue un symbole fort de résistance contre la politique du gouvernement hongrois, accusé de restreindre progressivement les droits des minorités.

Un contexte de tensions croissantes

La tenue même de la marche des fiertés a été mise en doute plus tôt cette année. Le parti Fidesz, dirigé par Viktor Orbán, a soutenu une législation créant une base juridique pour interdire le Pride, invoquant la nécessité de protéger les enfants, une justification largement critiquée. Le gouvernement a également annoncé qu'il utiliserait un logiciel de reconnaissance faciale pour identifier les participants à tout événement interdit, avec des amendes potentielles allant jusqu'à 500 €.

Réactions internationales et soutien

Ces mesures ont suscité l'indignation en Hongrie et à l'étranger, transformant le Pride de Budapest en un cri de ralliement contre un gouvernement régulièrement critiqué pour avoir affaibli les institutions démocratiques et sapé progressivement l'État de droit. La commissaire européenne à l'égalité, Hadja Lahbib, s'est rendue à Budapest pour soutenir l'événement. « Ce week-end, tous les regards sont tournés vers Budapest », a-t-elle déclaré aux journalistes. « Il s'agit de plus qu'une simple célébration de la fierté, une simple marche de la fierté. Il s'agit du droit d'être qui vous êtes, d'aimer qui vous voulez, que ce soit à Budapest, à Bruxelles ou ailleurs. »

Orban défie l'UE

La Présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, avait demandé au gouvernement d'Orbán de ne pas bloquer la marche. Une requête restée sans effet. Orbán a répondu en demandant à Von der Leyen de « s'abstenir d'encourager les Hongrois à vivre d'une manière que la majorité des Hongrois n'acceptent pas. »

Menaces de conséquences légales

Viktor Orbán a minimisé la possibilité d'affrontements violents entre la police et les participants, mais a averti que ceux qui y participeraient s'exposeraient à d'éventuelles répercussions juridiques. « Bien sûr, la police pourrait disperser de tels événements, car elle en a le pouvoir, mais la Hongrie est un pays civilisé, une société civile. Nous ne nous faisons pas de mal », a-t-il déclaré à la radio d'État. « Il y aura des conséquences juridiques, mais cela ne peut pas atteindre le niveau de violence physique. » Les participants risquent une amende pouvant atteindre 500 €, et la police est autorisée à utiliser la technologie de reconnaissance faciale pour les identifier. Les organisateurs pourraient faire face à une peine de prison d'un an.

Un symbole de résistance

Malgré les menaces et les pressions, le Pride de Budapest est perçu comme un acte de résistance essentiel. Gergely Karacsony, le maire libéral de Budapest, a insisté sur le fait qu'aucun participant à la marche ne peut subir de représailles, car elle a été co-organisée par la mairie et constitue donc un événement municipal qui ne nécessite pas l'approbation de la police.

  • La marche devrait se dérouler ce samedi.
  • Les organisateurs s'attendent à une participation record.
  • Des menaces de conséquences légales planent sur les participants.
  • La commissaire européenne à l'égalité est présente pour soutenir l'événement.
  • Le Pride de Budapest est devenu un symbole de résistance contre la politique du gouvernement hongrois.

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