Concert Controversé en Croatie: Néonazi ou Patriote? 500.000 Attendus!
Un Concert Qui Fait Polémique en Croatie
Un événement musical d'une ampleur sans précédent s'est déroulé à Zagreb, en Croatie, attirant l'attention internationale. Marko Perkovic, plus connu sous le nom de scène «Thompson», a rassemblé une foule immense estimée à près de 500 000 personnes. Ce concert a suscité une vive controverse en raison des accusations de sympathies néonazies portées contre le chanteur.
Qui est Marko «Thompson» Perkovic?
Marko Perkovic s'est fait connaître pendant la guerre d'indépendance de la Croatie en 1991. Ses chansons patriotiques, mêlant folklore, rock et heavy metal, ont trouvé un écho profond auprès du public croate. Cependant, il est aussi critiqué pour ses liens supposés avec le régime oustachi, un régime fasciste qui a collaboré avec Hitler et Mussolini pendant la Seconde Guerre mondiale.
Accusations de Sympathies Néonazies
Les détracteurs de Thompson l'accusent d'utiliser des symboles et des slogans associés au régime oustachi, notamment le salut «Za dom - Spremni» («Pour la Patrie - Prêt»), qui est comparé au salut hitlérien. Certaines de ses chansons, datant de la guerre, ont été interprétées comme un appel à la haine envers les Serbes.
Un Événement Sous Haute Surveillance
Compte tenu de la sensibilité du sujet et des risques potentiels de troubles, les autorités croates ont déployé un dispositif de sécurité massif pour le concert. Plus de 14 000 personnes ont été mobilisées pour assurer la sécurité de l'événement, avec des dizaines d'ambulances et un hôpital de campagne mis en place à proximité.
Un Symbole de Patriotisme pour Certains, de Fascisme pour D'autres
Le concert de Thompson divise l'opinion publique. Pour ses fans, il est un symbole de patriotisme et de fierté nationale. Pour ses détracteurs, il représente une apologie du fascisme et de la haine. Cette controverse met en lumière les tensions persistantes liées à l'histoire complexe de la Croatie et aux interprétations divergentes du nationalisme.
Les organisateurs du concert ont interdit les symboles et insignes promouvant la haine, l'intolérance, le racisme ou les idéologies extrémistes, mais la polémique persiste quant à la signification réelle de cet événement et à l'impact qu'il aura sur la société croate.