Kenya: L'horreur du féminicide frappe même la police! Chiffres choc
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Le Kenya est confronté à une crise de féminicides de plus en plus préoccupante. L'histoire tragique de Tiffany Wanyonyi, une policière brutalement assassinée, met en lumière l'ampleur de ce fléau, qui ne fait aucune distinction de profession ou de statut social.
Un deuil impossible pour la famille Wanyonyi
Roy Wanyonyi, le père de Tiffany, se souvient avec émotion de la dernière fois qu'il a vu sa fille vivante. C'était lors des funérailles de sa grand-mère, dans leur maison familiale à Webuye. Tiffany, également policière et mère de deux enfants, avait fait le voyage depuis Nairobi. Après la cérémonie, elle est repartie avec son mari, Jackson Ololtele. Elle ne reviendra jamais.
Le lendemain matin, Roy reçoit l'appel qui bouleversera sa vie. Le commandant de police local lui annonce l'impensable : Tiffany a été assassinée. À la morgue, Roy et Maximilla Mwanga, la belle-mère de Tiffany, découvrent l'horreur. Le corps de Tiffany a été retrouvé démembré.
Jackson Ololtele, le mari de Tiffany, est actuellement en attente de son procès, accusé du meurtre. Il a plaidé non coupable.
Une crise de féminicides en pleine expansion
Le cas de Tiffany Wanyonyi illustre la vulnérabilité des femmes au Kenya, même celles qui sont censées faire appliquer la loi. L'année dernière a été la plus meurtrière pour les femmes dans le pays, avec 170 décès signalés, dont 127 classés comme féminicides. Des chiffres alarmants qui témoignent d'une crise profonde et persistante.
Cette tragédie soulève des questions cruciales sur la violence basée sur le genre et la nécessité d'une action urgente pour protéger les femmes au Kenya. La société civile, les organisations de défense des droits des femmes et le gouvernement doivent travailler ensemble pour mettre fin à ce cycle de violence et garantir la sécurité et la justice pour toutes les femmes.
Des chiffres alarmants
- 170 femmes tuées au Kenya l'année dernière.
- 127 cas classés comme féminicides.
- Même les policières ne sont pas à l'abri.