Badiss Bajjou arrêté au Maroc: Fin d'une série de Cryptorapts ?
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L'arrestation de Badiss Mohammed Bajjou au Maroc marque un tournant potentiellement décisif dans la lutte contre les enlèvements et extorsions ciblant le milieu de la cryptomonnaie en France. Cet homme de 24 ans, figurant parmi les criminels les plus recherchés par Interpol, est soupçonné d'avoir orchestré une série de "cryptorapts" violents, semant la terreur parmi les investisseurs et acteurs du secteur.
Un commanditaire présumé derrière les Cryptorapts
Bajjou est accusé d'être le cerveau derrière plusieurs enlèvements à haut risque, notamment celui de David Balland, cofondateur de Ledger, où la victime a subi des violences extrêmes. L'arrestation a eu lieu à Tanger, fruit d'une collaboration étroite entre les polices française et marocaine. Le ministre de la Justice français a d'ailleurs salué cette coopération, soulignant l'importance de la collaboration internationale dans la lutte contre la criminalité organisée.
Les Accusations Portées contre Badiss Bajjou
Les chefs d'accusation contre Bajjou sont graves : extorsion en bande organisée, enlèvement, séquestration, violences aggravées et blanchiment d'argent. Il est également soupçonné d'avoir commandité l'agression d'une femme de 56 ans en 2023, dans le but d'extorquer une rançon en cryptomonnaie à son fils.
L'extradition de Bajjou vers la France est désormais une priorité, afin qu'il puisse répondre de ses actes devant la justice française. Cette arrestation pourrait potentiellement démanteler un réseau criminel sophistiqué et apporter un peu de répit à un secteur en proie à l'inquiétude.
L'affaire Badiss Bajjou met en lumière les risques croissants liés aux cryptomonnaies, notamment en matière de sécurité et de criminalité organisée. Elle souligne également la nécessité pour les acteurs du secteur de renforcer leurs mesures de protection et de collaborer avec les autorités pour prévenir et lutter contre ces types d'attaques.
- Arrestation de Badiss Mohammed Bajjou au Maroc.
- Soupçons d'orchestration de "cryptorapts" violents.
- Collaboration franco-marocaine saluée.
- Extradition vers la France en cours.