Rétention des étrangers : Estrosi DÉCHAÎNÉ contre la décision choc!

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La décision du Conseil Constitutionnel de censurer l'allongement de la durée de rétention des étrangers considérés comme dangereux provoque une onde de choc dans la classe politique. Christian Estrosi, maire de Nice et figure influente du parti Horizons, n'a pas mâché ses mots pour exprimer sa colère et son désaccord face à cette décision qu'il qualifie d'"irresponsable" et de "bafouant la volonté du peuple".

Une mesure phare retoquée

La mesure, portée par le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, visait à étendre la durée de rétention à 210 jours pour les étrangers en instance d'expulsion et condamnés pour des faits graves, alignant ainsi leur traitement sur celui des personnes condamnées pour terrorisme. Le Conseil Constitutionnel a jugé cette mesure disproportionnée par rapport à l'objectif de lutte contre l'immigration irrégulière, rappelant que la liberté individuelle ne saurait être entravée par une rigueur qui ne soit pas nécessaire.

Réaction virulente d'Estrosi

Sur le réseau social X (anciennement Twitter), Christian Estrosi a exprimé sa "colère" face à cette décision, estimant qu'elle ignorait la volonté des Français. Il a ajouté qu'"à force d'interdire toute réponse à l'immigration, on fabrique l'État impuissant et on nourrit la colère des Français. Et c'est extrêmement dangereux". Pour lui, "la France doit retrouver sa pleine souveraineté en matière migratoire. Il est grand temps".

Le projet de loi porté par Bruno Retailleau depuis septembre 2024 avait été défendu suite au meurtre tragique d'une étudiante à Paris, tuée par un individu sous obligation de quitter le territoire. Cette affaire avait relancé le débat sur l'efficacité des mesures d'éloignement des étrangers en situation irrégulière et la nécessité de renforcer les contrôles aux frontières.

La censure de cette mesure par le Conseil Constitutionnel relance donc le débat sur la politique migratoire en France et la nécessité de trouver un équilibre entre le respect des libertés individuelles et la sécurité des citoyens.

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