CNews: L'Arcom tacle Pascal Praud! Ce qu'il a dit qui fait polémique...
L'Arcom, le gendarme de l'audiovisuel français, a récemment interpellé CNews suite à une séquence diffusée dans l'émission "L'heure des pros", présentée par Pascal Praud. La séquence incriminée date du 6 janvier 2025, et concernait le procès de Nicolas Sarkozy relatif au financement libyen présumé de sa campagne présidentielle de 2007.
Les propos de Pascal Praud pointés du doigt
Lors de son éditorial, Pascal Praud avait mis en doute la solidité des accusations portées contre l'ancien président Sarkozy. Il avait notamment interrogé la pertinence d'un procès basé sur des preuves qu'il jugeait insuffisantes et sur le témoignage d'une seule personne, Ziad Takieddine, qu'il a décrit comme peu fiable et refusant de se présenter devant la justice. Praud avait également évoqué un possible "acharnement" de la justice française à l'égard de Nicolas Sarkozy.
"Que penser d’un procès où les preuves manquent ? Que penser d’une accusation qui, jusqu’à ce jour, n’a pas apporté des éléments tangibles pour une condamnation et s’appuie sur les déclarations changeantes d’un homme qui refuse de comparaître devant la justice française, monsieur Takieddine ? C’est tout l’enjeu d’un procès qui montre l’entêtement, pour ne pas dire l’acharnement de la justice française à désigner Nicolas Sarkozy comme un coupable dans de nombreuses affaires", avait déclaré Pascal Praud.
La réaction de l'Arcom
L'Arcom a jugé que les propos tenus par Pascal Praud manquaient de nuance et ne respectaient pas les exigences de mesure, de rigueur et d'honnêteté dans le traitement des procédures judiciaires. L'autorité de régulation a donc adressé un rappel à l'ordre à CNews. Cet incident souligne l'importance du rôle de l'Arcom dans la surveillance du contenu diffusé par les médias audiovisuels français et dans le respect des règles déontologiques qui encadrent le traitement de l'information.
L'Arcom a estimé que "les propos tenus en plateau, dénués de nuance à l’égard du procès alors en cours, ne satisfaisaient pas aux exigences de mesure, de rigueur et d’honnêteté dans le traitement des procédures judiciaires".