Intel: Trump Obtient 10% ! Un Coup de Maître ou Cadeau Empoisonné ?
Intel cède 10% au gouvernement américain : Coup de théâtre à Washington !
Dans une annonce surprenante, le président Trump a déclaré vendredi avoir obtenu une participation de 10% dans Intel, suite à une rencontre à la Maison Blanche avec le PDG d'Intel, Lip-Bu Tan. Selon Trump, Tan aurait accepté cette proposition, qualifiée de "formidable accord" pour les États-Unis.
"Il est entré en voulant garder son emploi, et il a fini par nous donner 10 milliards de dollars pour les États-Unis", a déclaré Trump aux journalistes. Cette déclaration choc a rapidement fait le tour du monde.
Intel a confirmé l'investissement gouvernemental dans un communiqué publié vendredi après-midi. L'État injectera 8,9 milliards de dollars dans Intel, une somme censée témoigner de la confiance de l'administration en la capacité d'Intel à faire progresser les priorités nationales et à jouer un rôle crucial dans l'expansion de l'industrie nationale des semi-conducteurs.
Détails de l'accord : CHIPS Act et Secure Enclave Program
Une partie de cette participation, évaluée à 5,7 milliards de dollars, proviendra de subventions accordées (mais pas encore versées) à Intel dans le cadre du CHIPS and Science Act de 2022. Cette loi autorise un financement gouvernemental total de près de 53 milliards de dollars pour les activités liées aux puces. Intel a déjà reçu 2,2 milliards de dollars en subventions CHIPS, portant l'investissement total à 11,1 milliards de dollars.
De plus, 3,2 milliards de dollars seront attribués à Intel dans le cadre du programme Secure Enclave du ministère de la Défense, qui finance la fabrication de semi-conducteurs aux États-Unis.
Implications et conditions
Selon les termes de l'accord, le gouvernement achètera 433,3 millions d'actions ordinaires d'Intel à 20,47 dollars par action, ce qui équivaut à une participation de 9,9%. Cependant, le gouvernement n'aura aucune représentation au conseil d'administration ni aucun autre droit de gouvernance ou d'information. Il s'est également engagé à voter avec le conseil d'administration de l'entreprise sur les questions nécessitant l'approbation des actionnaires.
Cette intervention de l'État dans une entreprise privée soulève des questions sur l'avenir de l'industrie des semi-conducteurs aux États-Unis et sur l'équilibre entre les intérêts publics et privés.