Sarkozy Derrière les Barreaux, Mais Toujours aux Commandes ?
L'incarcération imminente de Nicolas Sarkozy, prévue pour le 21 octobre 2025 à la prison de la Santé, suite à sa condamnation dans l'affaire du financement libyen de sa campagne de 2007, suscite une onde de choc. Condamné à cinq ans de prison ferme pour association de malfaiteurs, l'ancien président ne compte pas pour autant abandonner ses activités professionnelles.
Malgré son appel et l'exécution provisoire de sa peine, Sarkozy conservera ses mandats d'administrateur au sein des groupes Accor et Lagardère. Une situation pour le moins inhabituelle, qui soulève des questions éthiques et juridiques.
Un Pouvoir Transmis, Des Actionnaires Agacés
Nicolas Sarkozy participera au conseil d'administration d'Accor le 23 octobre, deux jours après son incarcération. Ne pouvant être présent physiquement, il a transmis son pouvoir à Sébastien Bazin, PDG du groupe, qui votera en son nom. Bazin a salué la contribution de Sarkozy, affirmant qu'il ne lui demanderait jamais de quitter le conseil.
Cependant, cette décision ne fait pas l'unanimité. Certains actionnaires, comme le fonds Parvus, détenteur de près de 10% du capital d'Accor, jugent cette situation "désordonnée". La question de la compatibilité entre une peine de prison et la gestion d'entreprises cotées est au cœur du débat.
Christine Kelly et l'Affaire Sarkozy sur CNews
L'affaire Sarkozy a été largement commentée sur CNews, notamment dans l'émission "Face à l'info" animée par Christine Kelly. François Sarkozy, frère de l'ancien président, a exprimé son point de vue sur la condamnation, qualifiant les derniers jours vécus aux côtés de son frère de "terribles, affreux, lourds, incompréhensibles". Il a souligné l'absence de preuves de flux d'argent, de corruption ou de contrepartie.
Cette affaire complexe continue de faire couler beaucoup d'encre et soulève des questions fondamentales sur la justice, l'éthique et le pouvoir.