Ciryl Gane prêt à tout casser: Le combat de sa vie approche!
Le 25 octobre, Ciryl Gane affrontera Tom Aspinall dans un événement majeur de l'UFC 321 à Abou Dhabi. Ce combat représente sa troisième tentative pour décrocher la ceinture des poids lourds. Gane aborde ce défi avec une confiance inébranlable, fruit d'une préparation intense et méticuleuse.
Un camp d'entraînement hors du commun
Ciryl Gane décrit son camp d'entraînement comme le meilleur de sa carrière. Son quotidien était rythmé par l'entraînement, les repas et le sommeil, avec une unique échappatoire : 45 minutes de golf par jour. Cette discipline rigoureuse témoigne de sa détermination à remporter la victoire.
« Je ne faisais qu’enchaîner: m’entraîner, manger, dormir, me réveiller, m’entraîner, remanger, redormir la nuit, me réveiller encore… Le seul truc que je m’autorisais, c’était 45 minutes de golf par jour. J’ai même pris des cours », a-t-il confié.
L'importance de l'équilibre mental
Gane souligne l'importance de trouver un équilibre mental pendant sa préparation. Le golf lui permet de se détendre et de se concentrer sur autre chose, offrant un répit mental essentiel pour maintenir sa performance au plus haut niveau.
« Oui, ça me fait du bien. Ça me fait penser à autre chose. Quand on est vraiment plongé à fond dans un sport, dans un métier — parce que c’est devenu un métier — ça fait du bien de se concentrer sur autre chose. Ça donne un peu d’oxygène. »
Sacrifices et isolement
Pour ce combat, Ciryl Gane s'est imposé un isolement important, loin de sa famille. Il reconnaît que ces choix sont difficiles, mais nécessaires pour atteindre ses objectifs. Il est venu à Abu Dhabi pour trouver des sparring partners de haut niveau, ce qui a rendu la préparation plus efficace.
Le soutien indéfectible de ses parents
À La Roche-sur-Yon, ses parents, Maryse et Romain Gane, vivent chaque combat avec intensité. Sa mère avoue ressentir beaucoup de stress et de panique, tandis que son père aborde l'événement avec un regard plus sportif. Tous deux partagent l'espoir de voir leur fils triompher et atteindre le sommet de sa discipline.
Maryse Gane : « Je ressens beaucoup de stress, de la panique même. J’ai toujours peur qu’il soit abîmé, déçu ou qu’il perde. »
Romain Gane : « J’aime voir mon fils combattre. C’est l’aspect sportif qui m’intéresse. Pour moi, c’est un sport comme les autres. Il y a un gagnant et un perdant. »
Le combat Gane vs Aspinall promet d'être un moment fort de l'UFC. Ne manquez pas cet événement exceptionnel!