Coup dur pour François Fillon! La Cour Européenne des Droits de l'Homme (CEDH) a rejeté son recours concernant sa condamnation dans l'affaire des emplois fictifs de son épouse, Penelope. La décision, rendue publique ce jeudi, confirme la condamnation de l'ancien Premier ministre.
Un long feuilleton judiciaire
L'affaire, surnommée "Penelopegate", avait éclaté en 2017 et torpillé la campagne présidentielle de François Fillon. Il avait finalement été éliminé dès le premier tour, une situation inédite pour un candidat de droite sous la Ve République.
En juin dernier, la cour d'appel de Paris avait confirmé la condamnation de Fillon à quatre ans de prison avec sursis, 375 000 euros d'amende et cinq ans d'inéligibilité pour les emplois fictifs de son épouse à l'Assemblée nationale.
Le recours à la CEDH
François Fillon avait saisi la CEDH en août 2024, invoquant l'article 6 de la Convention Européenne des Droits de l'Homme, qui garantit le droit à un procès équitable. Il contestait notamment l'impartialité des magistrats et les pressions exercées par la procureure générale durant la phase préalable du procès.
La CEDH a cependant déclaré la requête irrecevable pour "défaut manifeste de fondement", estimant que les arguments de Fillon ne justifiaient pas une remise en cause de la décision de la justice française. La Cour a jugé que Fillon avait bénéficié d'un procès équitable.
- Que signifie cette décision? Elle confirme la condamnation de François Fillon.
- Quelles sont les conséquences pour Fillon? Il reste inéligible pendant cinq ans et doit payer l'amende.
- Y a-t-il d'autres recours possibles? Les options sont désormais très limitées.
Cette décision de la CEDH marque probablement la fin d'un long et tumultueux chapitre pour François Fillon et la politique française.