Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a mis son veto sur la composition de la force internationale de stabilisation prévue pour Gaza après la guerre. Cette force, qui devait être un pilier du plan de Donald Trump pour un cessez-le-feu durable, se voit compromise par cette décision.
Un désaccord majeur sur la sécurité de Gaza
Selon le plan de Trump, cette force internationale, composée principalement de troupes de pays arabes et musulmans, devait se déployer à Gaza à mesure que l'armée israélienne se retirerait. Cependant, Netanyahu a clairement indiqué qu'Israël se réserve le droit de choisir les forces jugées acceptables, s'opposant notamment à la participation de la Turquie, pays ayant des liens étroits avec le Hamas.
Israël affirme son indépendance
« Nous avons clairement indiqué au sujet des forces internationales qu’Israël déciderait quelles forces sont inacceptables pour nous », a déclaré Netanyahu. « Nous sommes un État indépendant. Notre politique de sécurité est entre nos mains. » Cette position ferme souligne la volonté d'Israël de contrôler les aspects sécuritaires de l'après-guerre à Gaza.
Les États-Unis tentent de trouver un terrain d'entente
Marco Rubio, secrétaire d'État américain, a souligné la nécessité de choisir des pays avec lesquels Israël se sent à l'aise pour cette force de stabilisation. Des discussions étaient en cours concernant une éventuelle participation turque, mais la position de Netanyahu rend cette option incertaine.
- Le Hamas refuse le désarmement, compliquant davantage les négociations.
- La première phase de l'accord de cessez-le-feu prévoit la libération des otages, les retraits israéliens et l'acheminement de l'aide humanitaire.
L'avenir de la force internationale de stabilisation à Gaza reste donc incertain, dépendant des négociations et des compromis entre les différentes parties prenantes.