Camilo Castro, un citoyen français détenu au Venezuela depuis fin juin, a été libéré. L'annonce a été faite par le président Emmanuel Macron lui-même sur le réseau social X, suscitant un soulagement général.
Un Soulagement Partagé
« Camilo Castro est libre. Je partage le soulagement de ses proches et remercie tous ceux qui ont œuvré à sa libération », a déclaré Emmanuel Macron, soulignant l'action discrète mais déterminée de la France dans cette affaire. Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a confirmé que Camilo Castro est désormais « en sécurité, dans l’avion qui le ramène en France ».
Disparition et Détention
Camilo Castro, un professeur de yoga âgé de 41 ans, avait disparu le 26 juin au poste-frontière de Paraguachon, séparant le Venezuela de la Colombie, où il réside. Il s'était rendu à la frontière pour renouveler son visa de séjour colombien. Sa famille avait exprimé son inquiétude croissante, notamment après avoir reçu un message audio alarmant fin juillet.
Selon des informations obtenues par ses proches et Amnesty International, Camilo Castro était détenu par les autorités vénézuéliennes. Amnesty International avait dénoncé les « disparitions forcées » menées par le gouvernement vénézuélien contre des opposants et des ressortissants étrangers depuis la réélection de Nicolas Maduro.
Réactions et Implications
La libération de Camilo Castro est perçue comme un succès diplomatique pour la France. Jean-Noël Barrot a salué « l’honneur de [la] diplomatie » française et a remercié les partenaires qui ont appuyé le processus de libération. Cette affaire met en lumière les tensions persistantes entre le Venezuela et certains pays étrangers, ainsi que les préoccupations concernant les droits de l'homme dans le pays.
L'affaire Camilo Castro a mis en lumière la situation des droits humains au Venezuela et la politique du gouvernement de Nicolas Maduro envers les étrangers et les opposants. Son retour en France marque la fin d'une épreuve pour lui et ses proches.