La statue de Dalida à Montmartre, Paris, est au cœur d'une vive polémique. La tradition qui consiste à toucher les seins de la statue, censée porter bonheur, a conduit à une dégradation visible de la sculpture. Si cette pratique est devenue une attraction touristique, elle suscite également des réactions contrastées.
Une tradition controversée
Depuis des années, les touristes et les Parisiens se rendent Place Dalida pour toucher le buste de la chanteuse. Selon la croyance populaire, ce geste apporterait la chance. Cependant, l'usure causée par ces contacts répétés est de plus en plus visible, ce qui a conduit certains élus locaux à s'interroger sur la nécessité de mettre fin à cette pratique.
Les arguments des défenseurs et des détracteurs
Certains médias, comme CNews, défendent la tradition en arguant que « ça porte bonheur » et que « ce n'est qu'une statue ». D'autres soulignent le manque de respect envers l'œuvre d'art et la nécessité de préserver le patrimoine culturel. Le frère de Dalida, Orlando, rappelle que la statue appartient au public, mais que toute modification doit être soumise à son accord.
Face à ce débat, plusieurs solutions sont envisagées. Des écologistes proposent d'élever le socle de la statue, d'installer des barrières et de mettre en place un panneau pédagogique expliquant l'histoire de la statue et les raisons pour lesquelles il est préférable de ne pas la toucher. Ces propositions ont suscité des réactions mitigées, certains les considérant comme une atteinte à la liberté des visiteurs.
Dalida, une icône éternelle
Malgré la polémique, la statue de Dalida reste un lieu de pèlerinage pour les fans de la chanteuse. Près de quarante ans après sa disparition, Dalida continue de fasciner et d'inspirer. Sa statue, présente dans des films et des séries populaires, témoigne de son statut d'icône culturelle. La question reste de savoir comment concilier la préservation de ce symbole et le respect des traditions populaires.
L'avenir de la statue de Dalida et de la tradition qui l'entoure reste incertain. Une chose est sûre : le débat est lancé et il est nécessaire de trouver un compromis qui respecte à la fois le patrimoine culturel et la mémoire de la chanteuse.