Macron veut faire de la France le leader européen de l'IA
Lors du Sommet de l'IA - Adopt AI, qui s'est tenu au Grand Palais à Paris, Emmanuel Macron a exposé sa vision ambitieuse pour la France. Il a plaidé pour que l'Europe donne la priorité à ses propres forces en matière d'intelligence artificielle, tout en soulignant que la France a tous les atouts pour devenir un champion dans ce domaine.
Macron a rappelé l'importance de l'initiative "Osez l'IA" lancée l'été dernier, ainsi que les efforts déployés au niveau européen, notamment lors du sommet franco-allemand sur la souveraineté numérique. Le président a identifié trois atouts majeurs pour la France :
- Un vivier de talents croissant : Le nombre de personnes formées à l'IA devrait passer de 40 000 à 100 000 par an.
- Un écosystème de start-up dynamique, animé par des licornes et des champions européens.
- Une volonté politique forte de soutenir le développement de l'IA.
Macron a également annoncé que 50 000 fonctionnaires seraient formés à l'IA d'ici fin 2026. Il a souligné le rôle du directeur interministériel du numérique, qui doit veiller à ce que les investissements de l'État soient optimisés et alignés sur les objectifs stratégiques.
Le chef de l'État a même cité Yann LeCun, un des pères de l'IA moderne, ajoutant une note d'espoir quant à l'attractivité de la France pour les talents internationaux. L'objectif est clair : faire de la France un pôle d'excellence en matière d'IA et un acteur majeur sur la scène mondiale.
Les défis à relever pour la France
Malgré ces atouts, la France devra surmonter plusieurs défis pour atteindre son ambition. Il faudra notamment :
- Attirer et retenir les meilleurs talents dans un contexte de forte concurrence internationale.
- Financer la recherche et le développement de l'IA.
- Adapter la réglementation pour favoriser l'innovation tout en garantissant la sécurité et l'éthique.
Le pari est lancé, et l'avenir de l'IA en France se joue maintenant.