Le Sénat rejette la suspension de la réforme des retraites : Un revirement majeur!
Le feuilleton de la réforme des retraites continue de rebondir. Le Sénat, dominé par la droite, a massivement rejeté la suspension de la réforme des retraites intégrée au budget de la Sécurité sociale pour 2026. Cette mesure, initialement proposée par le Parti socialiste et acceptée par le Premier ministre pour éviter une motion de censure, visait à reporter à janvier 2028 l'application de la réforme dite "Borne", qui fixe l'âge légal de départ à 64 ans.
Avec 190 voix contre 108, le Sénat a clairement exprimé son désaccord, marquant une opposition frontale avec l'Assemblée nationale qui avait validé cette suspension quelques jours auparavant. Le Sénat juge cette concession inutile et purement politique. Claude Raynal, président de la commission des Finances, estime que ce refus revient à "donner l'ensemble du pouvoir parlementaire à l'Assemblée".
Quelles conséquences pour la suite?
Ce vote du Sénat signifie que la mesure de suspension devra être réexaminée par les députés, qui auront la possibilité de la rétablir. Par ailleurs, les sénateurs ont également voté le rétablissement du gel des pensions de retraite pour 2026, à l'exception des pensions inférieures à 1 400 euros.
Le budget de la Sécurité sociale sous tension
Au-delà de la réforme des retraites, le Sénat a également revu le budget de la Sécurité sociale pour 2026, ramenant le déficit à 17,6 milliards d'euros, un chiffre proche de la cible initiale du gouvernement. Les sénateurs ont notamment supprimé la hausse de la CSG sur le capital, votée par l'Assemblée nationale.
- Rejet de la suspension de la réforme des retraites par le Sénat.
- Réexamen de la mesure par l'Assemblée nationale.
- Rétablissement du gel des pensions de retraite (sauf pour les plus basses).
- Réduction du déficit de la Sécurité sociale à 17,6 milliards d'euros par le Sénat.
Les débats budgétaires restent donc vifs entre les deux chambres, et la suite des discussions s'annonce animée. L'Assemblée nationale aura le dernier mot, mais le Sénat a clairement affiché ses priorités en matière de finances publiques et de réforme des retraites.