Vincent Bolloré : Son Influence sur Vivendi Sous Loupe Judiciaire
La Cour de cassation se penche sur une question cruciale pour le monde de la finance : Vincent Bolloré exerçait-il un contrôle de fait sur Vivendi lors de sa scission en 2024 ? L'enjeu est de taille, car la décision de la Cour pourrait avoir des implications financières considérables pour le milliardaire.
L'avocat de Bolloré a plaidé que non, son client ne contrôlait pas de fait Vivendi. Cependant, des actionnaires minoritaires ont soutenu le contraire, décrivant une situation de contrôle bien réelle, bien que dissimulée.
La Notion de "Contrôle de Fait" au Cœur du Débat
La Cour doit déterminer si le contrôle de fait d'une entreprise doit être évalué uniquement sur la base des droits de vote, ou si d'autres critères d'influence doivent être pris en compte. Le président de la chambre commerciale, financière et économique, Vincent Vigneau, a souligné l'importance de cette distinction.
- Droits de vote : Un critère déterminant ?
- Autres formes d'influence : Prise en compte nécessaire ?
La décision, attendue vendredi, est scrutée de près par les acteurs du monde des affaires et les juristes. Si la Cour ne donne pas raison à M. Bolloré, il pourrait être contraint d'indemniser les petits actionnaires de Vivendi à hauteur de plusieurs milliards d'euros.
Un Enjeu Financier Colossal
L'audience a attiré une foule nombreuse, témoignant de l'importance de ce dossier. L'absence de Vincent Bolloré n'a pas empêché sa présence d'être ressentie par tous. Sa notoriété et sa crédibilité sont indéniables, mais la Cour devra déterminer si elles se traduisent par un contrôle de fait sur Vivendi.