La mort de Matthew Perry, l'acteur emblématique de la série "Friends", continue de susciter l'émotion et de faire couler beaucoup d'encre. Plus de deux ans après sa disparition tragique, l'enquête a mis en lumière un système de manipulation choquant. Un médecin, identifié comme Salvador Plasencia, a été condamné à 30 mois de prison pour avoir alimenté l'addiction de l'acteur à la kétamine.
Un verdict attendu
Le verdict a été prononcé ce mercredi 3 décembre. Le Dr. Plasencia était accusé d'avoir profité de la vulnérabilité de Matthew Perry, en lui vendant de manière répétée des flacons de kétamine, un anesthésiant puissant. L'accusation a souligné qu'il n'y avait aucune justification médicale à ces prescriptions et qu'il avait agi dans un but lucratif, exploitant la dépendance de l'acteur.
Les faits
Matthew Perry avait été retrouvé inconscient dans son jacuzzi en octobre 2023. L'autopsie a révélé que sa mort était due aux effets de la kétamine. Si le Dr. Plasencia n'a pas administré la dose fatale, il a reconnu avoir fourni à l'acteur une vingtaine de flacons de cet anesthésiant dans les semaines précédant son décès. Une reconnaissance qui a pesé lourd dans le jugement.
Initialement, Matthew Perry prenait de la kétamine de manière supervisée dans le cadre d'une thérapie contre la dépression. Cependant, l'enquête a révélé que le Dr. Plasencia avait détourné cet usage thérapeutique pour alimenter l'addiction de l'acteur, transformant ainsi un traitement en une source de profit.
Une affaire qui soulève des questions
Cette affaire met en lumière les dangers de l'addiction et la responsabilité des professionnels de la santé. Elle soulève également des questions sur la surveillance des prescriptions de médicaments potentiellement addictifs et la nécessité de protéger les personnes vulnérables face à l'exploitation.
- La condamnation du Dr. Plasencia est-elle une victoire pour la justice ?
- Comment prévenir de tels abus à l'avenir ?
- Quel héritage Matthew Perry laisse-t-il derrière lui ?
Ces questions restent ouvertes et méritent d'être débattues.