Le budget de la Sécurité sociale est au cœur d'une bataille politique intense en France. Sébastien Lecornu, le Premier ministre, a intensifié la pression sur les députés, soulignant les conséquences potentiellement désastreuses d'un rejet du Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS). Selon une note transmise en urgence aux députés, un rejet du budget pourrait entraîner un déficit dépassant les 30 milliards d'euros, menaçant la stabilité financière du système.
Lecornu met la pression sur l'Assemblée
Lecornu a annulé tous ses rendez-vous pour se consacrer pleinement aux débats à l'Assemblée, soulignant l'importance cruciale de l'adoption du budget. Il a insisté sur le fait qu'il n'était pas envisageable de ne pas avoir de budget pour la Sécurité sociale.
CSG au centre des débats
Un point central des discussions concerne la hausse de la Contribution Sociale Généralisée (CSG) sur les revenus du capital. Cette mesure, adoptée en première lecture à l'Assemblée mais supprimée au Sénat, divise profondément les forces politiques. La gauche réclame des recettes supplémentaires pour la Sécurité sociale, tandis qu'une partie de la droite s'y oppose fermement. Le gouvernement se trouve donc dans une position délicate, cherchant un compromis entre les différentes sensibilités.
Les enjeux du PLFSS 2026
Le PLFSS 2026 est crucial pour la pérennité du système de sécurité sociale. Les débats à l'Assemblée nationale sont donc déterminants pour l'avenir de la protection sociale en France. Les prochaines étapes législatives seront suivies de près par les citoyens et les acteurs du secteur.
- Adoption du budget de la Sécurité Sociale
- Hausse de la CSG
- DĂ©ficit potentiel de 30 milliards d'euros