Jean-Marc Morandini de Retour sur Europe 1 Malgré Condamnation
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Jean-Marc Morandini fait son retour sur Europe 1, neuf ans après avoir été écarté de la station. L'animateur controversé animera l'émission "On marche sur la tête" ce vendredi et le suivant, de 16h à 18h, en remplacement de Cyril Hanouna. Cette décision suscite de vives réactions, étant donné la condamnation de Morandini en appel plus tôt cette année pour corruption de mineurs et harcèlement sexuel.
Selon Europe 1, il remplace Cyril Hanouna pour deux numéros de l'émission. La station n'a pas encore précisé si cet intérim se transformera en une collaboration plus durable. Morandini, visiblement ravi de son retour, a exprimé sa joie de retrouver "la radio bleue" qu'il affectionne particulièrement.
Jusqu'à présent, Eliot Deval, également présentateur sur CNews, assurait le remplacement de Cyril Hanouna le vendredi. Ce changement a été annoncé par Cyril Hanouna lui-même, la veille de la première émission de Morandini. Il faut rappeler que Jean-Marc Morandini a officié sur Europe 1 pendant 13 ans avant son départ en 2016, suite à une enquête des Inrocks l'accusant d'abus lors de castings pour une web-série érotique.
L'affaire Morandini avait conduit à sa mise en retrait en 2016, après la publication d'une enquête accablante. Plus récemment, il a été condamné en appel à 18 mois de prison avec sursis pour harcèlement sexuel à l'encontre d'un jeune comédien. Cette condamnation relance le débat sur l'opportunité de lui offrir une nouvelle tribune médiatique.
Ce retour intervient dans un contexte particulier, marqué par le rachat d'Europe 1 par Vincent Bolloré en 2021. La nomination de Morandini est perçue par certains comme un signe du soutien de Bolloré à ses proches, malgré les condamnations judiciaires. Le silence des personnalités politiques face à cette affaire est également noté et critiqué.
Réactions et Conséquences du Retour de Morandini
Le retour de Jean-Marc Morandini soulève de nombreuses questions sur l'éthique des médias et la responsabilité des employeurs envers les victimes d'agressions sexuelles. Il reste à voir si cette décision aura des conséquences durables pour Europe 1.