David Rachline, maire de Fréjus et figure montante du Rassemblement National (RN), se retrouve dans une situation délicate. Alors qu'il prépare les municipales de 2026, le RN semble prendre ses distances, ne lui accordant pas son investiture. Cette décision marque un tournant inattendu pour celui qui fut un temps l'enfant prodige du parti.
Un divorce politique en coulisses ?
Si David Rachline reste adhérent du RN, Julien Sanchez, directeur de campagne pour les municipales de 2026, a confirmé que, sauf revirement improbable, Rachline ne sera pas investi par le parti à Fréjus. Sanchez a simplement déclaré que Rachline n'avait pas sollicité le logo du parti pour ses documents de campagne, impliquant ainsi qu'il n'a pas demandé l'investiture.
Cette situation est d'autant plus surprenante que Rachline a occupé des postes importants au sein du RN, notamment en tant que vice-président et membre du bureau exécutif. Élu maire de Fréjus en 2014 à seulement 26 ans, il était perçu comme un espoir pour le parti. Sa réélection dès le premier tour en 2020 semblait confirmer sa popularité et son ancrage local.
Les raisons d'une rupture
Le RN et le maire de Fréjus semblent avoir trouvé une solution à une situation embarrassante. Rachline, autrefois protégé de Marine Le Pen et mentor de Jordan Bardella, est devenu moins fréquentable suite à la publication d'un livre-enquête sur sa gestion de la ville. Bien que les détails spécifiques de cette enquête ne soient pas explicitement mentionnés dans l'extrait, il est clair qu'elle a eu un impact significatif sur sa relation avec le parti.
Il reste à voir comment David Rachline abordera les prochaines élections municipales sans le soutien officiel du Rassemblement National. Son avenir politique à Fréjus est désormais incertain.