La journée de grève et de manifestations du 2 décembre, initiée par la CGT, la FSU et Solidaires contre l'austérité budgétaire et pour des salaires plus élevés, a connu un impact limité à travers la France. Bien que des rassemblements aient eu lieu dans plusieurs villes, la participation a été inférieure aux attentes, laissant entrevoir un essoufflement de la mobilisation.
Faible mobilisation nationale
À Paris, un cortège peu dense s'est élancé de la place de la Bourse, portant des pancartes revendiquant un changement de politique budgétaire. Les chiffres de participation sont loin des manifestations précédentes sur le même thème, organisées par une intersyndicale plus large. Dans d'autres villes comme Nantes et Rennes, le nombre de manifestants a également été modeste.
Des revendications persistantes
Malgré la faible mobilisation, les syndicats maintiennent la pression sur le gouvernement, notamment en ce qui concerne les augmentations de salaires et la lutte contre l'austérité. La CGT insiste sur le fait que les ressources existent pour répondre aux revendications des travailleurs. La FSU souligne également les injustices subies par les femmes fonctionnaires dans les récentes réformes des retraites et revendique une plus grande équité.
Un budget contesté
Cette journée de mobilisation intervient alors que le budget de la Sécurité sociale est de retour à l'Assemblée nationale. Les syndicats espèrent influencer les décisions du gouvernement en matière de dépenses publiques et de politique salariale. La question de la justice fiscale et sociale reste au cœur des préoccupations des manifestants.
- Augmentations de salaires
- Lutte contre l'austérité budgétaire
- Justice fiscale et sociale
- Équité pour les femmes fonctionnaires
Il reste à voir si les syndicats parviendront à relancer la mobilisation dans les semaines à venir et à obtenir des concessions du gouvernement sur leurs principales revendications.